Rosette... Marguerite... rose

Portrait de F. de Malherbe par Robert Lefèvre
Dans un post précédent, je me suis permis de citer « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses », vers fort connu mais qui n'a pas trouvé sa forme définitive au premier jet.

En 1592, François de Malherbe écrit un poème Consolation à Cléophon à l'occasion de la mort de sa fille Rosette, les vers étant alors :
Et Rosette a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.

En 1607, Malherbe recycle son poème qui devient Consolation à M. du Perrier lors du décès de sa fille Marguerite, les vers devenant alors :
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.

Une légende voudrait que ces deux vers soient devenus célèbres par une erreur due à l'imprimeur.

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